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Nouveau quinquennat : énergétique ou pas? telle est la question !

Publié le
30 Mars 2017

Maîtriser la consommation d’électricité s’impose comme une priorité pour le prochain gouvernement.  Dans le cadre des négociations climatiques conduites lors de la COP21 en 2015, la France s’est engagée à réduire de 40 % d’ici à 2030 ses émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990. Anne-Lorène Vernay et Joachim Schleich s'interrogent sur les conditions, les mesures, les orientations qui seront adoptées par le prochain quinquennat qui débutera en 2017...

 

Si les candidats à la présidentielle 2017 s’accordent sur l’importance de lutter contre le changement climatique, une question essentielle demeure : sur quelles sources d’énergie la France devrait-elle miser à l’avenir : le nucléaire ou les renouvelables (ENR) – et dans quelles proportions ?

À l’heure actuelle, avec une production d’électricité couverte à 72 % par le nucléaire, cette énergie reste encore très majoritaire et les renouvelables arrivent loin derrière, avec seulement 18 %. Cependant, la loi sur la transition énergétique pour une croissance verte prévoit de porter la part de ces énergies à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et 50 % la part du nucléaire dans la production d’électricité pour 2025.

Les propositions des candidats

Si l’on regarde les propositions des principaux candidats, tous souhaitent voir la part des énergies renouvelables dans le bouquet électrique français augmenter, mais dans des proportions très différentes. Le rôle du nucléaire reste lui controversé et les candidats ont des opinions diamétralement opposées.

François Fillon et Marine Le Pen remettent ainsi en cause l’ambition du gouvernement socialiste de faire baisser la part du nucléaire dans le mix énergétique ; ils proposent au contraire d’investir et de développer cette énergie. Tous deux ont une vision centralisée du futur secteur électrique.

Pour Jean-Luc Mélenchon, la France doit suivre l’exemple de son voisin outre-Rhin et sortir complètement du nucléaire. Il imagine un secteur électrique dont la production serait décentralisée et entre les mains des citoyens. Hamon le rejoint sur ce point en souhaitant « favoriser une production décentralisée et citoyenne ». Ce dernier, tout comme Macron, demeure en revanche plus pragmatique sur l’avenir du nucléaire en France et propose de maintenir le cap actuellement défini par la loi.


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