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GEM explore les utilisations positives de l’IA dans l’enseignement supérieur et confirme ainsi son statut de pionnière dans l’innovation technologique

utilisations positives de l’IA dans l’enseignement supérieur
Publié le
30 Juin 2023

Grenoble Ecole de Management (GEM) s'engage dans l'exploration des utilisations bénéfiques de l'intelligence artificielle (IA) dans l'enseignement supérieur, avec un accent particulier sur le développement du sens critique et de l'appropriation raisonnée chez les étudiant, dans le cadre de leurs cours et de leurs activités professionnelles ou professionnalisantes. Dans cette optique, un groupe de travail multidisciplinaire, composé d'enseignants-chercheurs spécialisés dans l'IA, a été formé dès février 2023 pour identifier les opportunités, évaluer les impacts et proposer des formations visant à sensibiliser l'ensemble des acteurs de l'institution, avec à la clé l'élaboration d'un livret de formation à destination des étudiants. GEM renforce ainsi sa position en tant qu'institution pionnière dans l’utilisation des nouvelles technologies.

Un outil à fort potentiel pour l’enseignement supérieur

La technologie a toujours été au cœur des enseignements de GEM, avec pour objectifs principaux que les étudiants acquièrent la capacité à s'y intéresser, à l’expérimenter, en comprendre les usages et les limites, et avoir une réflexion éthique par rapport à leurs usages et impacts. L'émergence de l’intelligence artificielle constitue ainsi un terrain de jeu propice dans ce domaine.

Suite à un premier rapport diffusant les grandes recommandations de GEM destiné au corps professoral, pour les évaluations des étudiants à l’ère de chatGPT, GEM travaille actuellement sur l'élaboration d'un livret de formation intitulé "Les usages pédagogiques des artefacts génératifs".
Ce livret vise à sensibiliser les enseignants aux grands principes des artefacts génératifs et à réfléchir collectivement à l'adaptation des pratiques pédagogiques et des sujets d'évaluation. Il présentera également des cas d'usage pour illustrer les opportunités offertes aux enseignants pour que ceux-ci les intègrent dans leurs cours, enrichissant ainsi leurs méthodes d'enseignement, favorisant l'engagement des étudiants ainsi que leur développement de compétences.

L’apprentissage d’un usage performant et éthique de l’IA

En reconnaissant le fort potentiel des artefacts génératifs, GEM met en place des mesures pour garantir l'intégrité académique. Les étudiants sont autorisés à utiliser ces outils, en étant tenus de préciser en annexe de leurs travaux rendus quand, pourquoi et comment ils ont utilisé ces outils, dans un ouci de rigueur intellectuelle.

De plus, il leur est demandé d'en faire un usage critique et intelligent en mobilisant et développant leurs connaissances et compétences pour améliorer les résultats fournis par l’IA.  Les étudiants auront alors l'opportunité de développer des compétences émergentes sur le marché en termes d'utilisation des artefacts génératifs dans les métiers du management, tout en élargissant leurs connaissances et compétences métiers. Ainsi la business school s'assure que ses étudiants sont prêts à relever les défis et les transitions à venir, tout en favorisant leur développement personnel et leurs opportunités de carrière.

Pierre Dal Zotto, professeur assistant en systèmes d’information. « Je préfère le terme « d’artefact génératif », proposé par Olivier Ertzscheid, (maître de conférence en sciences de l'information et de la communication) à celui « d’intelligence artificielle générative » pour deux raisons : ces outils ne sont pas « intelligents », mais des systèmes d’information programmés et entraînés sur des données massives. Ils ne sont pas artificiels, mais reposent sur une infrastructure informatique et une grande quantité d’informations en plus d’un usage qui consomme de l’énergie. Quoiqu’il en soit, ces artefacts génératifs témoignent d’une transformation numérique accélérée et ouvrent de nouvelles questions. En tant que chercheurs, nous devons les poser. En tant qu’enseignants, nous devons y préparer nos élèves.» conclut Pierre Dal Zotto, professeur assistant en systèmes d’information.

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